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lundi 19 septembre 2011

L'église dans la maison - Conclusion


Je crois fermement que d’ici l’an 2000, il y aura un mouvement d’églises de maison dans chaque pays du monde. C’est à mon avis le seul moyen de voir l’accomplissement du grand commandement missionnaire d’ici l’an 2000, ou même à une date ultérieure. Cela commence à se passer. Dieu parle de L’ÉGLISE DANS LA MAISON dans le monde entier. Les fondements ont été posés au cours des vingt-cinq dernières années par la grande acceptation du mouvement des cellules au niveau mondial.
Il n’y a pas si longtemps, on se méfiait de tout groupe de maison démarrant de lui-même à l’extérieur d’un bâtiment d’église, par crainte qu’il attire les gens hors de «l’église». Maintenant ces groupes sont reconnus comme un moyen pour faire croître l’église. Mais Dieu nous appelle à aller plus loin encore et à reconnaître que nous pouvons en fait avoir une église, au sens le plus profond du mot, dans une maison.
Certaines des plus grandes églises du monde aujourd’hui ont démarré dans une maison. Quand sont elles devenues des églises ? Etait-ce lorsqu’elles avaient dix personnes et se retrouvaient dans une maison ? Ou lorsqu’elles avaient mille personnes et se rassemblaient dans un bâtiment mis à part appelé « église » ? La réponse est évidente. Elles étaient églises dès leur démarrage dans une maison et, si elles avaient continué à se rassembler dans une maison, elles auraient toujours été des églises.
Dieu ébranle nos structures d’église actuelles et nous ramène aux fondements. La plupart des choses que nous avons jusqu’à maintenant considéré comme essentielles ne le sont en fait pas du tout. Quand nous observons la simplicité de l’église du Nouveau Testament et la comparons avec l’église institutionnalisée de notre époque, nous voyons peu, si ce n’est pas du tout, de ressemblance. L’église dans certains pays ressemble plus à une corporation. Des hiérarchies dénominationnelles consistant en immenses réseaux qui, dans beaucoup de situations, sont dirigés de façon politique plutôt que par une autorité spirituelle établie par Dieu. Cela a entraîné des souffrances difficiles à mesurer et des divisions pendant des siècles.
Que Dieu nous donne la révélation, l’humilité et la grâce de reconnaître combien nous nous sommes éloignés de la simplicité et de la pureté de l’église du Nouveau Testament et que nous puissions y revenir dans le brisement et la repentance.

mardi 13 septembre 2011

L'église dans la maison - Chapitre 12: Questions - réponses


Les questions suivantes sont fréquemment posées au sujet des églises de maison :

Q.           Pourquoi des églises de maison ?
R.           Nous implantons des églises de maison pour les raisons suivantes :
Notre objectif n’est pas simplement de démarrer une église, mais un mouvement d’implantation d’églises. Nous croyons que cela peut être fait le mieux en se concentrant sur la forme d’implantation d’église la plus simple et la plus reproductible. L’église de maison répond à ce besoin.
Nous croyons que le concept d’églises de maison est la meilleure façon de former des pasteurs et des responsables.
La simplicité des petites congrégations facilite leur multiplication.
Dieu appelle son peuple à quitter le traditionalisme et le professionnalisme et à revenir à la simplicité.
Dans la plupart des pays aujourd’hui, c’est le seul moyen de démarrer un mouvement d’implantation d’églises. Nous ne pouvons pas raisonnablement implanter des églises par saturation si nous pensons en termes d’églises traditionnelles.
C’est le meilleur environnement pour encourager le Corps à servir le Corps.
Q.        Une église de maison n’est-elle pas la même chose qu’une cellule ?
R.       Le concept des cellules est l’approche de la roue alors que l’église de maison est l’approche de la vigne. Une cellule est vue comme faisant partie des activités d’une autre église alors qu’une église de maison est une église en elle-même et fonctionne comme telle, pratiquant toutes les choses que les églises font, y compris le baptême, la communion, le mariage, le service funèbre…
Q.        Comment pouvez-vous développer un programme d’église complet dans une  église de maison ?
R.       Nous croyons que si nous nous concentrons sur les choses mentionnées au chapitre six, QUE FAITES-VOUS DANS UNE ÉGLISE DE MAISON ?, le Seigneur nous équipera pour rencontrer les besoins de tous les individus et familles qui y participent.Le St-Esprit est capable de nous rendre créatifs dans notre approche de la réponse aux besoins. Certains auront besoin de faire partie d’une église qui a la possibilité de   présenter des programmes variés. Nous ne sommes pas en compétition avec les autres églises. Nous collaborons avec elles pour accomplir le grand commandement missionnaire.
Q.        Qu’en est-il des enfants ? Auront-ils des groupes en fonction de leur âge ?
R.      Certaines églises de maison auront des rencontres séparées pour les enfants, les jeunes et les adultes. Certaines vont se rencontrer ensemble de façon intergénérationnelle. Il est surprenant de voir combien les petits enfants apprennent simplement en étant avec les jeunes et les adultes. Chaque église pourra chercher le Seigneur pour savoir comment répondre aux besoins de ceux qui la fréquentent.
Q.        À quelle fréquence se retrouvent les églises de maison ?
R.      Une ou deux fois par semaine est habituel, mais c’est une décision à prendre par les personnes de toute l’église. Il n’y a aucune indication dans la Bible nous disant à quelle fréquence nous devons nous rencontrer.
Q.        Vous retrouvez-vous toujours dans la même maison ?
R.        Nous sommes liés ensemble par des liens relationnels et non par le lieu de réunion, donc pas de problèmes pour déménager de temps en temps !
Q.        Où allez-vous trouver les pasteurs pour conduire ces congrégations ?
R.     Les vraies qualifications pour des anciens (pasteurs) se trouvent à deux endroits dans le Nouveau Testament (Tite 1:6-9 et 1 Timothée 5:1-7). Dieu a pourvu à de nombreux hommes et femmes pieux, humbles et enseignables au sein même de nos églises, qui sont capables de diriger une église de maison. La méthode de l’apprentissage est la meilleure méthode pour former des pasteurs et des responsables. Il n’y a jamais eu de meilleure méthode et il n’y en aura jamais !
Q.       Comment une église de maison donne-t-elle naissance à une autre église de maison ?
R.        Cela fait partie de la formation d’un ancien. Il reçoit la responsabilité d’un territoire et la tâche de démarrer une nouvelle église de maison. Dans la plupart des cas, un ou deux couples au minimum vont l’aider à démarrer ; idéalement, un des couples sera pasteur en formation. Ainsi, dès le commencement d’une nouvelle église, il y a la vision d’implantation d’églises. Même une très petite église de maison peut envoyer deux ou trois couples chaque année pour faire naître une nouvelle église.
Q.        Suggérez-vous que toutes les églises devraient être des églises de maison ?
R.      Ce n’est pas notre objectif de déchirer quoi que ce soit que Dieu construit. Nous sommes engagés à bénir et à soutenir toutes les églises de n’importe quelle ville, petites ou grandes, dénominationnelles, non-dénominationnelles ou inter-dénominationnelles. Nous présentons simplement une expression valide de l’église basée sur la parole de Dieu et qui s’est démontrée efficace tant dans l’église primitive qu’à notre époque. Dieu n’appelle pas tout son peuple dans le monde entier à faire exactement la même chose. L’église de Jésus-Christ est étonnamment fluide et flexible dans beaucoup de ses expressions lorsqu’elles ne sont pas limitées par un cadre rigide et inflexible.
Q.        Les églises de maison devraient-elles faire partie d’une dénomination ?
R.        Chaque église de maison, quelle que soit la ville où elle est située, appartient avant tout au corps de Christ, à l’église de cette ville. Une église de maison peut faire partie d’une dénomination, mais ses liens à la dénomination ne devraient pas supplanter ou interférer avec son engagement et sa relation au corps de Christ à l’intérieur de cette localité. Le plus grand défi pour toute église est de maintenir l’unité au sein du corps de Christ plus large dans la ville ou la région dans laquelle elle vit et sert.

Il y a beaucoup d’autres questions qu’on pourrait poser sur les églises de maison, mais la plus importante est la suivante: «Seigneur, veux-tu que je participe à l’accomplissement du grand commandement missionnaire en multipliant les églises de maison dans mon propre pays et dans le monde?»
Il y a beaucoup de façons d’implanter de nouvelles églises et ainsi d’étendre le royaume de Dieu sur la terre. Nous voulons accepter et ne pas critiquer les différentes manières que le peuple de Dieu utilise pour implanter des églises. Mon objectif dans cet ouvrage est de sonner de la trompette pour démarrer des églises de maison, et nous vous disons, à vous lecteur de ce livre: «VENEZ NOUS AIDER!» Nous sommes enthousiasmés par la vision de multiplier des églises dans chaque nation et dans chaque groupe ethnique afin que «la repentance et le pardon des péchés soient prêchés en son nom à toutes les nations.»

dimanche 4 septembre 2011

L'église dans la maison - Chapitre 11 : Comment démarrer une église de maison?

Lorsque nous posons la question : « Comment pouvez-vous démarrer une église de maison ? », nous entendons réellement par là : « Comment pouvez-vous démarrer une église ? » Le terme « église de maison » ne se trouve pas dans le Nouveau Testament. Il est dit : « Saluez Nymphas, et l’église qui est dans sa maison. » Il n’est pas dit : « … l’église de maison qui est dans sa maison. » Une église qui se réunit dans une maison est une église !

CARREFOUR ET VIS-À-VIS
Nous pensons à démarrer une église et nous tremblons ! Nous voyons cela comme une tâche monumentale parce que nous pensons en terme de grande église. Nous louons le Seigneur pour toutes les grandes églises qui élèvent Jésus comme sauveur mais, dans une ville de taille moyenne, au moins cinquante pour cent de la population ne fréquente pas d’église. Il y a toujours de la place pour beaucoup plus d’églises dans n’importe quelle ville de la planète, que ce soient des petites ou des grandes églises. Nous avons des immenses supermarchés dans chaque ville, mais nous avons aussi des petits magasins conviviaux. Les deux font la même chose. Ils vendent de la nourriture. Les gros supermarchés ne rencontrent pas plus l’ensemble des besoins de la population que les grandes églises ne répondent à tous les besoins des gens. Les églises de maison n’entrent pas en compétition avec les grandes églises. Elles sont alliées dans le combat contre le royaume des ténèbres.

AMENEZ LES TANKS !
Je me souviendrai toujours de ce que mon ami Hobart Vann a dit lorsqu’il relatait certaines de ses expériences pendant la deuxième guerre mondiale. La guerre arrivait à son terme et les alliés étaient en train de libérer la France et l’Italie de l’occupation allemande. A l’approche d’une certaine ville, ils ont fait monter l’ensemble de leur régiment de chars d’assaut sur une colline dominant la ville. Les uns après les autres, ces tanks puissants se sont alignés côte à côte, prêts à déferler sur la ville. Hobart racontait : « Bob, jamais je n’ai ouvert le hublot de mon char pour crier aux autres tanks : « Eh, tirez-vous de là, vous êtes sur notre territoire ! Nous prendrons cette ville sans votre aide ! Cessez de vous mettre dans nos pattes ! Nous pourrons prendre cette ville tous seuls ! » Nous étions trop heureux de ne pas y aller tous seuls. Chacun de ces tanks nous paraissait magnifique ! Le rugissement de leurs moteurs résonnait comme de la musique à nos oreilles ! En fait, nous aurions été heureux d’en avoir deux fois plus ! » De façon similaire, aucun de nous ne peut dire : « Eh, les gars ! Ne commencez pas de nouvelles églises dans cette ville ! Nous atteignons déjà chacun de ses habitants ! » La manière la plus rapide d’évangéliser une ville est de démarrer de nouvelles églises, alors pourquoi devrais-je me formaliser si quelqu’un commence une autre église, que ce soit une congrégation qui se réunit dans une maison ou une qui se rassemble dans un temple ?

L’IMPLANTATION D’ÉGLISES PAR SATURATION ET LES ÉGLISES DE MAISON
Si nous voulons saturer nos villes et nos nations d’églises, il nous faudra commencer à penser en terme de démarrage d’églises dans des maisons. La croissance de l’église la plus rapide de l’histoire prend place actuellement en Chine, qui voit une saturation d’implantations d’églises de maison sous la direction du St-Esprit. Il ne s’agit pas d’une théorie, mais d’une réalité pratique qui se dresse comme un témoignage pour l’église du monde entier quand à l’efficacité d’une implantation d’églises massive.

POUR DÉMARRER UNE ÉGLISE DANS UNE MAISON…
Les aspects suivants sont à considérer dans le démarrage d’une église de maison. Vous pouvez tous les appliquer ou n’en prendre que quelques uns. La chose importante est de faire ce que le St-Esprit vous montre dans votre situation particulière.

Priez et stimulez les autres à prier
La clé de tout succès dans le royaume de Dieu est la prière. Mais il ne suffit pas de prier seul. Stimulez d’autres à prier avec vous. Trouvez quelqu’un qui voit la vision et cherche avec vous la direction de Dieu pour savoir comment s’y prendre.

Travaillez avec l’apôtre, le prophète, l’évangéliste, le pasteur et l’enseignant
Dans Actes 8:1 et 11:19-21, nous lisons :
« Il y eut, ce jour-là, une grande persécution contre l’église de Jérusalem ; et tous, excepté les apôtres, se dispersèrent dans les contrées de la Judée et de la Samarie… Ceux qui avaient été dispersés par la persécution survenue à l’occasion d’Étienne allèrent jusqu’en Phénicie, dans l’île de Chypre, et à Antioche, annonçant la parole seulement aux Juifs. Il y eut cependant parmi eux quelques hommes de Chypre et de Cyrène, qui, étant venus à Antioche, s’adressèrent aussi aux Grecs, et leur annoncèrent la bonne nouvelle du Seigneur Jésus. La main du Seigneur était avec eux, et un grand nombre de personnes crurent et se convertirent au Seigneur. 
« Le bruit en parvint aux oreilles des membres de l’église de Jérusalem, et ils envoyèrent Barnabas jusqu’à Antioche. Lorsqu’il fut arrivé, et qu’il eut vu la grâce de Dieu, il s’en réjouit, et il les exhorta tous à rester d’un coeur ferme attachés au Seigneur. Car c’était un homme de bien, plein d’Esprit Saint et de foi. Et une foule assez nombreuse se joignit au Seigneur. Barnabas se rendit ensuite à Tarse, pour chercher Saul ; et, l’ayant trouvé, il l’amena à Antioche. Pendant toute une année, ils se réunirent aux assemblées de l’Église, et ils enseignèrent beaucoup de personnes. Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens. »
Ce ne sont pas les apôtres qui ont implanté l’église dans la ville d’Antioche. Ce sont les chrétiens dispersés par la persécution qui ont démarré l’église dans cette ville. Les apôtres ont par la suite envoyé Barnabas pour les aider, les encourager et les fortifier.
Le mouvement d’églises de maison phénoménal en Chine montre que quiconque aime et sert le Seigneur Jésus peut démarrer des églises. Mais nous avons besoin de supervision apostolique et de tous les dons mentionnés en Ephésiens 4 pour perfectionner l’église afin qu’elle puisse exercer le ministère par et envers elle-même et s’amener elle-même à maturité.
Père, montre-nous comment fortifier l’église. Aide-nous en tant que pasteurs et responsables à ne pas contrôler, manipuler ou étouffer l’église. Equipe-nous pour libérer l’église dans tout ce qu’elle est appelée à être !

Prenez un repas simple avec la Cène pour terminer
Il n’y a pas qu’une façon de se réunir. Certaines rencontres focaliseront principalement sur la louange et l’adoration, certaines sur la prière, certaines sur des témoignages de la bonté de Dieu envers nous, certaines sur l’étude biblique, certaines sur le ministère les uns envers les autres, certaines sur l’enseignement… Cependant, il est central pour la continuité de l’évangile de Jésus-Christ que nous célébrions la communion avec le pain et le vin aussi souvent que possible. Nous devons donner une importance suprême à l’expiation.
Il serait sage de célébrer le corps brisé et le sang de Jésus répandu à chaque fois que nous nous rencontrons. Demandez à plusieurs personnes de partager ce que cela signifie pour elles avant de le prendre. Que quelqu’un apporte un bref enseignement sur la signification du repas du Seigneur. C’est une excellente occasion de conduire des gens au Seigneur.

Commencez petit
« Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. » (Matthieu 18:20). Il suffit de deux ou trois personnes pour faire une congrégation d’après ce verset. Une congrégation de personnes qui portent le nom de Jésus, avec Jésus au milieu d’eux, est une ÉGLISE ! Priez pour sa croissance, mais ne vous découragez pas si l’église est petite. Elle va grandir et, en son temps, vous pourrez envoyer deux ou trois autres couples pour démarrer une autre congrégation dans une autre section de la ville ou dans une ville voisine.

Soyez actifs dans plusieurs églises de maison
Il est possible d’être impliqué dans plusieurs églises de maison à la fois. Certains saints voient ceci et se sentent libres de s’élargir eux-mêmes dans le corps de Christ pour aider à plus d’une place. Un pasteur peut superviser plusieurs églises de maison.

Sentez-vous libres de vous rassembler quand et où vous voulez
Réunissez-vous le dimanche matin ou le samedi soir. Rassemblez-vous toujours dans la même maison ou changez des temps en temps. Ayez des longues réunions, ou au contraire des courtes. Il n’y a pas de problèmes avec le fait de vivre une sortie ensemble et d’avoir une réunion pendant la sortie. L’église, c’est les gens qui se rassemblent au nom de Jésus. Ce n’est pas un « culte ».

Ne créez pas une liste de membres
Pour les raisons citées ci-dessus, ne faites pas de certaines personnes des membres et des autres des non-membres. De toute façon, elles ne seront jamais vos brebis. Elles appartiennent à Jésus à partir du moment où elles sont nées de nouveau. Si elles ne le sont pas, vous aurez alors le grand privilège de les conduire au Seigneur. Jusqu’à ce moment, elles sont les bienvenues, comme tout le monde, pour participer à vos rencontres.

Accueillez tous ceux qui viennent
Certaines des personnes qui viendront dans votre église de maison seront sur le papier membres d’une autre communauté. Comme nous n’avons pas de liste de membres, cela ne crée pas de problèmes. Nous ne cherchons pas à détourner qui que ce soit de ce que le Seigneur lui demande de faire. Mais nous n’allons pas non plus leur dire qu’elles ne peuvent pas venir à nos réunions. Nous devons accueillir tous ceux qui viennent à nous simplement comme n’importe quelle église de la ville devrait recevoir tous ceux qui viennent à elle.

N’écrivez pas de constitution ou de règlements
Le Nouveau Testament est notre constitution et notre règlement. Il est totalement suffisant. Nous n’avons pas besoin de formuler d’autres documents pour nous donner une direction en tant qu’église. Une église selon le Nouveau Testament devrait recevoir ses directions des pages du Nouveau Testament sous la conduite du St-Esprit. Beaucoup d’églises choisissent de fonctionner en dehors du cadre d’une organisation religieuse à but non lucratif pour diverses raisons. Laissez le Seigneur vous diriger dans ce domaine. Le seul avantage qu’un statut fédéral d’organisation à but non lucratif peut vous donner est une déduction de votre impôt sur le revenu des offrandes faites à l’église. Le jour arrive où nous allons simplement donner au Seigneur sans rien attendre en retour au niveau de nos impôts. Nous ne sommes pas foncièrement contre le fait de tirer parti de ce que le système nous autorise actuellement. Faites-le si le Seigneur vous donne la paix à ce sujet. Le jour pourrait arriver où les inconvénients d’être enregistré comme organisation religieuse à but non lucratif seront plus nombreux que les avantages.

Ne jetez pas la pierre à « l’église traditionnelle »
Nous faisons partie de l’église traditionnelle parce que nous faisons partie de l’église de la ville. Les problèmes de l’église sont nos problèmes parce que nous sommes l’église. Ne tombons pas dans le piège dans lequel les chrétiens de Corinthe sont tombés. Dans 1 Corinthiens 1:10-13, Paul écrit :
« Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus Christ, à tenir tous un même langage, et à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment. Car, mes frères, j’ai appris à votre sujet, par les gens de Chloé, qu’il y a des disputes au milieu de vous. Je veux dire que chacun de vous parle ainsi : Moi, je suis de Paul ! et moi, d’Apollos ! et moi, de Céphas ! et moi, de Christ ! Christ est-il divisé ? Paul a-t-il été crucifié pour vous, ou est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ? »
Certains diront peut-être : « J’aurais certainement tort de dire : « Je suis de Paul, d’Apollos ou de Céphas », mais comment cela pourrait-il être faux de dire : « Je suis de Christ » ? Il est faux de dire : « Je suis de Christ » quand vous voulez dire : « Je ne suis pas de toi parce que je suis de Christ. » Cela provient d’un esprit sectaire et diviseur. Par conséquent, il est faux de dire : « Je suis du mouvement des églises de maison. Je ne suis pas de l’église traditionnelle. » C’est un mauvais état d’esprit qui vient d’une mentalité « eux et nous ». NOUS SOMMES UN SI NOUS AVONS LE MÊME SAUVEUR ET LE MÊME PÈRE DANS LES CIEUX ! PAR CONSÉQUENT, NOUS DEVONS PENSER ET PARLER DE MANIÈRE À FORTIFIER NOTRE UNITÉ ET NON À LA DÉSAVOUER.

Réunissez-vous régulièrement
Je crois en une église informelle telle que celle qu’ont vécu les deux disciples sur le chemin d’Emmaüs lorsque Christ fut soudain « au milieu d’eux ». Nous avons plus de réunions d’église que nous le pensons au travers de toutes les rencontres informelles avec d’autres croyants. Cependant, si nous voulons entrer dans l’implantation d’églises, nous devrons fixer des temps de réunions réguliers. Le Seigneur vous conduira peut-être à changer le moment ou le lieu de la rencontre de temps en temps, mais il devrait y avoir une certaine régularité dans vos réunions.

Pourquoi devrions-nous nous réunir ?
Pour beaucoup de monde, l’église est devenu un devoir ; quelque chose qu’il faut faire, et nous nous retrouvons soulagés quand elle est terminée et que nous avons une semaine devant nous sans y mettre les pieds.
Pourquoi nous réunir ? C’est une question valide qui mérite une réponse réfléchie.
Pourquoi nous réunir ? Hébreux 10:24-25 nous explique que nous ne devons pas abandonner notre assemblée (le fait de nous rassembler) comme certains ont pris l’habitude de le faire, mais nous encourager les uns les autres, « et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour. » Il nous faudra nous réunir si nous voulons avoir la force d’affronter les jours qui viennent. Il n’y a pas besoin que ce soit une grande réunion pour que nous recevions tout ce que nous avons besoin de recevoir et pour transmettre tout ce que nous avons à transmettre. Il peut s’agir d’une très petite réunion de deux ou trois, et la dynamique de l’église se met en route et nous en sommes tous bénis et encouragés. Nous ne devrions pas chercher à être petits, mais nous devrions être contents d’être petits.
Pourquoi nous réunir ? Le fait d’être ensemble est source de force. Un frère ou une sœur peuvent accroître ma force de mille pour cent. Dans le monde de l’Esprit, nous devons avancer en équipe. Nous avons tous des faiblesses et des aspects où nous sommes aveuglés. La seule façon de marcher en sécurité est de marcher en pluralité. Oui, nous avons vraiment besoin les uns des autres ! « Un seul en poursuivra mille, et deux en mettront dix mille en fuite. »
Pourquoi nous réunir ? Jésus est mort pour vous et moi individuellement, mais nous pouvons lire en beaucoup d’endroits dans la Bible qu’il est mort pour l’église. « Il a aimé l’église et s’est livré lui-même pour elle. » Ephésiens 5:20. Comment pouvons-nous dire que nous aimons Jésus si nous n’aimons pas ce qu’il aime ? Nous devons aimer l’église, car Jésus aime l’église. Si nous trouvons difficile d’être en relation avec l’église organisée, avec l’église institutionnalisée, avec l’église traditionnelle, avec l’église dénominationnelle, avec l’église problématique, avec l’église hideuse, souvenons-nous simplement que Jésus est toujours en relation avec elle et qu’il a promis de ne jamais l’abandonner ou la délaisser. Nous devons développer la même attitude envers l’église (toute l’église) que le Seigneur.
Pourquoi nous réunir ? Pour expérimenter « Jésus au milieu de nous. » Il a dit : « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux ». Il n’est pas « au milieu » de moi. Il vit « en » moi. Il est uniquement au milieu de deux ou trois ou plus alors que nous nous assemblons en son nom. C’est une expérience totalement différente que celle de Jésus en nous. Il y a certaines choses qui ne peuvent se passer que lorsque Jésus est au milieu de nous et, si nous ne nous assemblons jamais en son nom, ces choses n’auront jamais lieu.
Pourquoi nous réunir ? Il y a une promesse spécifique que « si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. » Nous ne pourrons voir cette promesse s’accomplir que si nous nous assemblons avec au moins un autre chrétien.
Pourquoi nous réunir ? Pour partager la communion avec d’autres comme sa Parole nous le montre. Jésus a dit : « Mangez de ce pain et buvez de cette coupe en mémoire de moi. » Il faut se souvenir de lui en présence de son peuple. Bien qu’il ne soit pas faux de prendre la Cène seul avec le Seigneur, le seul exemple que nous trouvons dans le Nouveau Testament est qu’elle était prise lorsque les saints se rassemblaient.
Pourquoi nous réunir ? L’apôtre Jacques nous dit que nous devrions « confesser donc nos péchés les uns aux autres, et prier les uns pour les autres, afin que nous soyons guéris ». Nous trouvons cette expression « les uns les autres » revenir constamment dans tout le Nouveau Testament. Nous ne pouvons en aucun cas éviter la conclusion que nous faisons partie d’un corps.
Pourquoi nous réunir ? Pour glorifier le nom de Jésus alors que nous le louons et l’adorons ensemble !
Pourquoi nous réunir ? Pour suivre l’exemple de l’église primitive qui se réunissait chaque jour de maison en maison et dans des lieux publics. En faisant cela, ils ont rempli Jérusalem de l’enseignement du Christ.
Pourquoi nous réunir ? Pour permettre au corps de servir le corps.
Ce sont là certaines des raisons pour lesquelles nous nous rassemblons au nom de Jésus. Les mouvements de réveil qui continuent de bourgeonner dans le monde aujourd’hui se produisent là où le peuple de Dieu se réunit chaque jour, ou du moins très fréquemment. Les rencontres du dimanches ne constituaient pas la norme dans l’église primitive, et elles ne constituent pas la norme là où le feu du réveil surgit de nos jours. Si Dieu agit au milieu de nous avec puissance, nous n’aurons pas de problèmes à nous retrouver chaque jour.

N’ayez pas peur de l’appeler église
A travers le Nouveau Testament, nous trouvons beaucoup de mots utilisés à la place du terme « église », tels que : disciples, saints, assemblée, croyants… Il y aura des temps où nous appellerons nos réunions églises et d’autres temps où nous les appellerons communautés, rassemblements, assemblées. Mais lorsque nous nous réunissons au nom de Jésus, nous savons que c’est l’église qui est son Corps.

Soumettez-vous à l’autorité biblique
Nous sommes responsables de nous soumettre à l’autorité spirituelle mise en place par Dieu où que nous la trouvions. J’entends parfois des pasteurs dire : « Il est notre apôtre. » Je leur rappelle que ce n’est pas là une expression ou un concept biblique. Un apôtre est un apôtre où qu’il aille et un pasteur est un pasteur où qu’il aille. Mais un apôtre, un prophète, un évangéliste ou un enseignant ne peuvent pas fonctionner là où ils ne sont pas acceptés ou respectés. De même, un pasteur ne peut pas fonctionner là où il n’est pas reçu.
Dieu nous donne certaines personnes qui sont plus proches de nous que d’autres, mais nous ne devons rejeter aucun de ceux que Dieu nous envoie. Nous sommes membres les uns des autres, par conséquent nous sommes tous responsables de veiller les uns sur les autres dans la mesure où nos vies se touchent. Nous devons adopter l’église de la ville, mais nous appartenons aussi à l’église universelle. Je ne veux pas entretenir une relation différente avec un frère qui vit dans ma propre ville qu’avec un frère ou une sœur de Chine ou de Corée. Nous sommes tous UN SEUL CORPS.

Pratiquez l’étude biblique participative
Il y a quelques années, le Seigneur nous a montré une manière d’étudier la Bible très simple, spontanée, non structurée ou compartimentée. Je l’appelle étude biblique participative. Pour utiliser cette méthode d’étude de la Parole, vous n’avez pas besoin d’enseignants ni de matériel d’étude biblique. Tout ce dont vous avez besoin est une Bible et quelques personnes qui désirent en savoir plus sur ce qu’elle a à dire. Si un des participants présents a un don d’enseignement, qu’il participe comme apprenti/participant et non comme enseignant. Nous voulons avoir une participation du groupe et non une présentation académique.
Le fondement scripturaire pour ce type d’étude biblique est Colossiens 4:16 : « Lorsque cette lettre aura été lue chez vous, faites en sorte qu’elle soit aussi lue dans l’Église des Laodicéens, et que vous lisiez à votre tour celle qui vous arrivera de Laodicée. »
Dans une étude biblique participative, nous lisons simplement la Bible, chacun lisant à tour de rôle certains versets, en fonction du nombre de personnes présentes. Pendant la lecture, chacun est invité à interrompre à n’importe quel moment, à faire un commentaire et à poser une question. C’est cela l’étude biblique participative. Essayez ! Vous allez aimer !
Essayez à la maison dans vos cultes familiaux. Vous serez surpris de voir les conversations générées par cette approche et combien vous allez apprendre en lisant la parole de Dieu ensemble. Parfois, vous lirez de longs passages sans avoir aucune discussion. Laissez simplement la Parole produire son effet. Ne fabriquez pas une conversation artificielle. Une fois qu’elle se met en route, le problème sera comment revenir à la lecture. La tâche du responsable est d’encourager tant la lecture que la discussion, et pas l’une au détriment de l’autre.
Vous n’aurez pas besoin de disséquer chaque terme. Contentez vous de les lire. C’est étonnant tout ce qu’on peut apprendre de la Bible juste en la lisant ! Cela me rappelle une conférence que nous avons organisée il y a quelques années. Nous avions invité un enseignant biblique renommé comme orateur. Lors du repas de midi, je lui ai demandé de nous donner quelques pistes pour étudier la Bible. Il sourit et dit : « Bien sûr, je serai heureux de le faire. »
Après le repas, il s’est levé et nous a dit : « Le frère Fitts m’a demandé de vous donner quelques tuyaux pour mieux étudier la Bible, alors les voici. Vous avez du papier et un stylo ? Il y en a trois. Tuyau numéro un : LISEZ LA BIBLE ! Tuyau numéro deux : LISEZ LA BIBLE ! Et tuyau numéro trois : LISEZ LA BIBLE ! Et voilà » Tout le monde a ri. Mais lui pas. Il parlait sérieusement. Il ne plaisantait pas. Nous avons cessé de rire. Nous avions saisi le message. Il poursuivit en expliquant l’importance de simplement lire la Bible sans aucune idée de l’« étudier ». Je n’ai jamais oublié cette leçon puissante. La plupart des croyants n’ont jamais lu la Bible en entier.
Paul exhortait Timothée à « s’appliquer à la lecture (en anglais : « public reading », lecture publique), à l’exhortation, à l’enseignement » (1 Timothée 4:13). Nous entendons beaucoup de prédications et d’enseignements, mais peu de lecture publique des Ecritures. L’étude biblique participative (EBP), c’est justement cela. C’est la lecture publique des Ecritures. La prédication et l’enseignement ont leur place, mais l’EBP est pour l’interaction en groupe.
La Bible a été écrite pour des gens ordinaires. Récemment, la question suivante m’est venue à l’esprit : « Est-ce que les auteurs du Nouveau Testament adressaient leurs lettres aux pasteurs et aux responsables, ou étaient-elles adressées à l’assemblée en général ? » J’ai aussitôt lu l’introduction de chacune des lettres de Paul pour découvrir la réponse à cette question. J’ai été étonné. Je pensais que certaines d’entre elles étaient destinées aux responsables d’église, mais ce que j’ai découvert m’a ébranlé ! Nous venions de recevoir un appel urgent de Russie pour de la littérature d’étude biblique pour les centaines d’églises de maison que nous étions en train de former dans ce pays. « Pourquoi de la littérature ? » pensai-je. « Ils ont déjà la littérature la plus simple, la plus puissante, la plus transformatrice que l’on puisse trouver dans le monde entier, la Bible ! » Le Nouveau Testament a été écrit pour des gens ordinaires. Regardez ce que j’ai trouvé en lisant les introductions de Paul dans toutes ses lettres :
« Paul, serviteur de Jésus Christ, appelé à être apôtre… à tous ceux qui, à Rome, sont bien-aimés de Dieu, appelés à être saints. » - Romains
« Paul, appelé à être apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu… à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, à ceux qui ont été sanctifiés en Jésus Christ, appelés à être saints. » - 1 Corinthiens
« Paul, apôtre de Jésus Christ par la volonté de Dieu… à l’Église de Dieu qui est à Corinthe, et à tous les saints qui sont dans toute l’Achaïe. » - 2 Corinthiens
« Paul, apôtre… aux Églises de la Galatie. » - Galates
« Paul, apôtre… aux saints qui sont à Éphèse et aux fidèles en Jésus Christ. » - Ephésiens
« Paul et Timothée… à tous les saints en Jésus Christ qui sont à Philippes, aux évêques et aux diacres. » - Philippiens
(Note : il s’agit de la seule lettre qui mentionne les responsables de l’église, mais même celle-ci est adressée à tous les saints qui, bien sûr, incluent les anciens (évêques) et les diacres.)
« Paul, apôtre… aux saints et fidèles frères en Christ qui sont à Colosses. » - Colossiens
« Paul, et Silvain, et Timothée, à l’Église des Thessaloniciens, qui est en Dieu le Père et en Jésus Christ le Seigneur. » - 1 et 2 Thessaloniciens
J’ai découvert que chaque lettre était écrite au peuple de Dieu et non à un groupe d’élite appartenant au « clergé » censé expliquer la signification des lettres au peuple. Les lettres devaient être lues au peuple et cela impliquait qu’ils pouvaient comprendre le contenu des lettres. Bien sûr, il n’y a rien de faux avec le fait d’expliquer des passages difficiles, mais le St-Esprit peut et veut révéler la signification de sa Parole à son peuple au travers de son peuple. L’étude biblique en groupe, et en particulier l’étude biblique participative, est une excellente manière de permettre au corps de servir le corps.

Le sacerdoce du croyant
L’apôtre Paul nous montre dans les versets suivants que le Nouveau Testament a été écrit pour des chrétiens ordinaires. Nous sommes un « sacerdoce royal » et ne sommes pas dépendants d’un sacerdoce (des prêtres) « spécial » pour pouvoir comprendre la Bible. « C’est d’elle (l’église) que j’ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m’a donnée auprès de vous, afin que j’annonce pleinement la parole de Dieu, le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints, à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens.... » (Colossiens 1:25-27)
Paul était capable de donner la parole de Dieu directement au peuple, même les mystères les plus profonds, parce que ces mystères sont maintenant révélés à ses saints. Paul savait que ses lettres pouvaient être comprises par des chrétiens ordinaires malgré le fait que Pierre ait dit que certaines des choses qu’il a écrites étaient difficiles à comprendre. (voir 2 Pierre 3:16)
Ces passages ainsi que d’autres démontrent clairement qu’il est non seulement sûr, mais aussi très pratique d’avoir un groupe de chrétiens ordinaires qui se réunit pour étudier la Bible sans avoir rien d’autre que la Bible. Pas de commentaires, pas de bulletin, pas d’« expert » de la Bible, pas de pasteur, ni d’enseignant. Cela semble risqué ? Prenez le risque ! Paul l’a fait, et il pourrait bien être le champion de l’implantation d’églises de toute l’histoire !

Avantages de l’étude biblique participative
1.            Garder la réunion informelle. Que le don de présidence se manifeste, mais que personne n’endosse la position d’« expert » en connaissance biblique.
2.            Dans la plupart des pays, le Nouveau Testament (ou du moins certaines portions) est traduit en langue locale comprise par la population. Le meilleur matériel pour étudier la Bible est la Bible elle-même.
3.            L’EBP en finit avec l’idée récurrente qu’il faudrait un autre livre pour expliquer la signification de la Bible. La parole de Dieu parle pour elle-même !
4.            L’EBP évite les frais engendrés par l’achat de littérature. Dans des pays très pauvres qui s’ouvrent à l’évangile, tels que ceux de l’ancien bloc soviétique, cela sera une grande aide de ne pas avoir à supporter les coûts d’impression ou d’achat de matériel d’étude.
5.            Le fait d’utiliser la méthode très simple de l’EBP facilitera le démarrage d’églises de maison. Plus c’est simple, plus c’est facile.
6.            L’EBP nous rend dépendant du St-Esprit pour comprendre ce que nous lisons. L’approche collective donne de l’équilibre et de la force. Ce qu’une personne ne verra pas, une autre le verra. Si le groupe s’égare, Dieu va également le révéler (Philippiens 3:15).
7.            L’EBP va remettre l’accent sur la Bible elle-même. Cela va ouvrir la Bible à chaque participant. La plupart des chrétiens ne savent pas ce qui se trouve dans la Bible. Ils ont entendu et lu beaucoup de choses à son sujet, mais se sont rarement plongés dans la Bible elle-même.

Comment vivre une étude biblique participative
1.      Commencer par la prière que tous soient édifiés.
2.      Il n’est pas essentiel que tous aient une Bible. On peut la faire circuler dans le groupe et lire chacun son tour.
3.      Déterminer un responsable, pas un enseignant.
4.      Lire à tour de rôle. Proposer à ceux qui ne désirent pas lire de transmettre directement le témoin à la personne suivante.
5.      Lire sans essayer de provoquer la discussion.
6.      Inviter les interruptions pour des commentaires ou des questions.
7.      Rester sur le sujet traité. Discuter le passage en cours de lecture.
8.      Ne pas laisser une personne monopoliser la discussion.
9.      Être sensible à quand terminer.
10.  Terminer par un temps de prière et de louange.
Pour résumer tout ce qui a été dit sur l’EBP, c’est une méthode simple et sûre. Et elle va dans le sens de la vision d’amener le corps de Christ à s’édifier lui-même. L’apôtre Pierre disait : « Comme de bons dispensateurs des diverses grâces de Dieu, que chacun de vous mette au service des autres le don qu’il a reçu. » (1 Pierre 4:10)

Planifiez et priez pour une « division d’église »
Une des expériences les plus douloureuses par laquelle une église puisse passer est une division « à l’ancienne ».  Elle est douloureuse seulement si vous ne la planifiez pas. Si nous planifions des « divisions d’églises » régulières et que nous les incluons dans nos prières, nous serons glorieusement heureux lorsqu’il s’en produira une et chacun sera béni. Chaque église de maison est « née enceinte ». C’est notre vision dès le premier jour que de vouloir donner naissance à un « bébé église ». Nous n’avons pas pour projet de louer, de construire ou d’acheter des bâtiments qui pourront contenir beaucoup de personnes. Lorsque nous devenons trop nombreux pour nous retrouver dans une maison normale, nous allons envoyer deux ou trois familles pour démarrer une nouvelle église de maison dans un nouvel endroit. La vision de l’implantation d’églises par saturation est d’avoir la présence de Christ dans chaque quartier de chaque ville de chaque pays du monde. Nous avons foi que le grand commandement missionnaire du Seigneur Jésus-Christ peut  s’accomplir littéralement.

Adopter l’église de la ville
Ne donnez pas de nom à votre église. Cela peut devenir un outil entre les mains de l’ennemi pour amener la division. Tout le monde aimerait savoir quelle « marque » de christianisme vous pratiquez. Ne jugez pas ceux qui utilisent des noms, mais si vous évitez de donner un nom à votre communauté, vous finirez peut-être par voir la sagesse là derrière. Nommer, c’est dénommer. Dénommer, c’est démarrer une dénomination. Réfléchissez-y. Est-ce ce que vous désirez ? Ne lui donnez pas plus de nom que ce que nous trouvons dans le Nouveau Testament… « L’église qui est dans la maison de Priscille et Aquilas. » Souvenez-vous, tout ce qui appartient à Jésus m’appartient et si vous appartenez à Jésus, vous m’appartenez et je vous appartiens. Cela s’applique aussi aux églises. Je suis membre de chaque église qui appartient à Jésus et, si vous êtes membres du corps de Christ, vous aussi. Il n’y a pas de problèmes à visiter certains de vos frères et sœurs qui fréquentent d’autres églises même s’ils ne sont pas d’accord avec vous sur tous les points de doctrine. Vous n’avez peut-être pas raison sur tous vos points de doctrine non plus !

mercredi 24 août 2011

L'église dans la maison - Chapitre 10: Que faites-vous dans une église de maison?

Il est remarquable que ni Paul, ni Jésus lui-même ne nous aient donné d’instructions spécifiques quand à ce qui devrait être fait lorsque nous nous réunissons en tant qu’église. Les paroles de Jésus étaient très simples dans Matthieu 18:20 : « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. » Il n’a pas dit qu’il fallait faire un certain nombre de choses pour s’assurer qu’il soit au milieu de nous, mais simplement de nous assembler en son nom.
L’apôtre Paul nous donne un petit coup d’œil sur la nature des rassemblements de l’église primitive dans 1 Corinthiens 14:26 :

« Que faire donc, frères? Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une interprétation, que tout se fasse pour l’édification. »

Les réunions de l’église à cette époque n’étaient pas construites autour d’un orateur. Il s’agissait de réunions ouvertes, dans lesquelles chaque personne pouvait contribuer pour le bénéfice de l’ensemble du corps. L’exercice des dons spirituels était encouragé, et ainsi chacun était béni et édifié. Nous pouvons glaner dans le livre des Actes et dans les épîtres quelques éléments essentiels d’une rencontre de l’église. Ci-dessous, nous allons citer quelques éléments importants à observer lorsque nous nous rassemblons :
LA LOUANGE ET LA PRIÈRE
Il est toujours bon de commencer chaque rencontre par un bon temps de louange et d’adoration, entrecoupé de prières spontanées. Cela se produira parfois juste entre notre âme et Dieu, mais à d’autres reprises, il nous poussera à prier à haute voix afin que tous soient édifiés.
Les musiciens constituent un bonus au temps de louange, mais ils ne sont pas absolument essentiels. Certains des temps de louange les plus puissants peuvent certainement se produire sans aucun instrument ni play-back. Le fait de chanter au Seigneur de tout son cœur sans instrument est aussi de la pure louange. Nous sommes arrivés au point, à notre époque, où nous courrons le risque de louer notre louange et d’adorer notre adoration. Si nous n’atteignons pas dix sur une échelle de dix sur le « feelingomètre », nous n’avons pas l’impression d’avoir atteint le saint des saints. Nous ne produisons pas notre louange pour notre propre jouissance, mais pour celle du Seigneur, et il est profondément satisfait de toute louange pour autant qu’elle sorte d’un cœur sincère. Il y aura des temps où le St-Esprit ne vous conduira dans rien de plus que d’adorer le Seigneur. Soyez ouverts à ses directives. Toutes choses découlent de la prière, de la louange et de l’adoration.
LE PARTAGE
C’est un temps pour partager les dons de ministère selon 1 Corinthiens 14:26. Dans une réunion ouverte, le responsable dirige et encourage le groupe à partager des témoignages, des expériences, des sujets de prière, de brefs enseignements, des révélations, des sujets de reconnaissance… Soyez attentifs à ce que les extravertis ne dominent pas le temps de partage. Mettez les calmes et les timides en avant en leur posant des questions. Il est parfois nécessaire d’exhorter ces personnes au début du temps de partage à « sortir de leur barque », à lâcher leur crainte des hommes et à donner un mot de témoignage pour le Seigneur. Il est tout aussi nécessaire d’encourager les plus volubiles à se retenir et à laisser des occasions de parler aux autres.
LA CÈNE
Que quelqu’un explique certains aspects de sa signification, puis que les frères et les sœurs partagent le corps et le sang de notre Seigneur avec compréhension et foi. C’est aussi un temps pour nous examiner nous-mêmes et nous repentir de tout péché que le Seigneur peut nous révéler alors que nous sommes dans sa présence. C’est un bon moment pour inviter ceux qui ne connaissent pas Christ à prier et à le recevoir avant de faire passer le pain et la coupe. Beaucoup sont prêts à recevoir Jésus si seulement nous leur donnions une brève explication de l’évangile et conduisions l’assemblée dans une prière pour recevoir Christ. Beaucoup sont conduits à Christ de cette manière. Ceux qui reçoivent Christ comme leur sauveur de cette manière devraient recevoir le baptême d’eau immédiatement. L’exemple de l’église primitive dans le livre des Actes a toujours été de baptiser les nouveaux convertis le même jour où ils ont reçu Jésus. 
LE MINISTÈRE
Soyez ouverts à exercer le ministère les uns envers les autres au travers de la parole prophétique, de l’imposition des mains, de la prière pour les malades, de la libération de ceux qui sont liés par l’ennemi, de la prière pour la plénitude du St-Esprit… Que tous les dons de l’Esprit coulent librement pour l’édification de tous selon 1 Corinthiens 14. Soyez attentifs à ne pas laisser le « super ministère » dominer pendant ce temps.
L’ÉTUDE BIBLIQUE PARTICIPATIVE
Quelqu’un apporte un bref enseignement de la parole de Dieu. Cela peut être fait par tous selon 1 Corinthiens 14:26. Normalement, il ne s’agit pas d’un long sermon. A cause du format de réunion ouverte, le St-Esprit enseigne pendant la rencontre en utilisant les diverses personnes qui y participent. Au fil des siècles, le « sermon », la « prédication » ou le temps d’enseignement a pris de plus en plus de temps, excluant la participation du groupe. Ceci nous a conduit à un type de rencontre favorisant la passivité et la consommation, encourageant le rôle de spectateur : il n’y a plus qu’une personne qui utilise ses dons alors que le reste regarde, écoute et reçoit (et parfois dort). Le format des églises de maison tend à rectifier cette erreur et à mettre en valeur les dons du corps tout entier pour s’édifier lui-même. Le St-Esprit guidera ainsi chaque rencontre pour répondre aux besoins spécifiques. Ne mettez pas sur pied de programme.
Les éléments importants d’une église de maison, et en fait de n’importe quel type d’église, sont la louange, l’adoration, la prière, le partage, l’enseignement de la parole de Dieu, le fait d’encourager et de libérer les dons spirituels, le baptême d’eau, le baptême dans le St-Esprit, la communion, l’évangélisation et le ministère les uns envers les autres. Ce sont là certaines des choses dont Jésus parlait lorsqu’il disait : « Enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » 22 Août 2011

L'église dans la maison - Chapitre 9: Un pas vers l'unité

Quelqu’un pourrait poser la question : « Mais est-ce que toutes ces petites églises de maison dispersées à travers une ville n’entraînent pas la division et le manque d’unité à l’intérieur du corps de Christ de cette ville ? » Les petites églises ne causent pas plus de division que les grosses. Les très grandes églises comme les très petites sont confrontées aux mêmes défis en matière d’unité.UNITÉ ORGANISATIONNELLE OU UNITÉ SPIRITUELLE
« Mais quelle est la différence entre l’unité spirituelle et l’unité organisationnelle ? » Nous sommes tous membres du même corps, par conséquent nous sommes spirituellement un. Je ne suis peut-être pas un membre de votre organisation, mais si vous appartenez à Jésus, vous m’appartenez et je vous appartiens, parce que tout ce qui est au Père et au Fils appartient à tous les enfants de Dieu partout dans le monde. Nous sommes membres de sa chair et de ses os et nous sommes membres les uns des autres.



UNE VILLE – UNE ÉGLISE

Paul n’a jamais écrit aux églises de quelque ville que ce soit. Il a toujours écrit à « l’église » de cette ville particulière. Il n’y a qu’une église dans n’importe quelle ville ou localité. Il écrit à « l’église » qui est à Rome, à Corinthe, à Ephèse… Mais il écrit « aux églises » qui sont en Galatie, « aux églises » en Asie…, parce qu’il s’agit de provinces et non de villes.

Il n’y a qu’une église dans chaque localité, même s’il peut y avoir des dizaines, voire des centaines d’« églises » qui se réunissent au nom de Jésus au sein de cette localité ; ces nombreux rassemblements plus petits composent l’église de cette ville. Tout comme l’ensemble des églises de la planète compose le corps de Christ – l’église universelle – ainsi les églises (congrégations) dans une localité composent l’église de cette ville.



CONSERVER L’UNITÉ

Dans Ephésiens 4:3-6, nous lisons : « vous efforçant de conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit… il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous. »

Dans le passage ci-dessus, Paul n’a pas dit : « Etablissez l’unité de l’Esprit. » Il a dit : « Conservez l’unité de l’Esprit », comme s’il s’agissait de quelque chose de déjà établi. Il parle ici comme si l’unité était quelque chose qui vient automatiquement avec le paquet de départ. Nous sommes nés de nouveau dans l’unité parce qu’ « … il y a un seul corps, un  seul Esprit, un seul Seigneur, un seul Père, un seul Dieu. » Notre part est simplement de reconnaître que nous sommes déjà un. Pour accomplir le commandement de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix, il nous faut  conserver quelque chose que nous avons déjà, car vous ne pouvez pas conserver quelque chose que vous n’avez pas encore. Cette unité ne consiste pas en structures extérieures. Elle n’est ni née dans des liens extérieurs, ni maintenue par des liens extérieurs. Elle est née dans l’Esprit et dans le cœur. C’est une attitude intérieure. C’est une attitude envers les gens… envers le peuple de Dieu.



L’UNITÉ SANS LA DIVERSITÉ

Nous pouvons avoir toute la diversité que nous voulons, avoir autant d’organisations, de dénominations et de communautés que nous voulons, et toujours avoir l’unité dans l’Esprit. Nous ne sommes pas maintenus ensemble par une « liste de membre formelle ». Nous sommes maintenus ensemble par « l’unité de l’Esprit par le lien de la paix ». D’un autre côté, vous pouvez avoir une organisation géante qui inclut chaque chrétien sur la planète terre et pourtant n’avoir aucune unité réelle dans l’Esprit, même si vous avez une unicité organisationnelle.

Le « lien » d’Ephésiens 3:4-6 décrit quelque chose qui attache ensemble, comme une corde ou une ceinture. Ce lien est la « paix ». L’opposé de la paix est la querelle ou la guerre. Si vous avez une attitude d’amour et d’acceptation envers vos frères et sœurs d’autres églises, vous « conservez l’unité » avec eux. Vous ne la créerez pas. Vous la maintiendrez vivante dans votre propre esprit, et c’est là que l’unité existe, au niveau du cœur. Elle peut se démontrer de différentes manières, mais elle existe dans l’esprit au travers du St-Esprit. Inversement, si vous avez une attitude querelleuse, divisive ou sectaire, vous ne conserverez pas l’unité de l’esprit par le lien de la paix.



UN PAS INTÉRIEUR

Le pas vers l’unité, par conséquent, et il n’y en a qu’un, se trouve en Romains 14:1 et 15:7 : « Faites accueil à celui qui est faible dans la foi, et ne discutez pas sur les opinions… Accueillez-vous donc les uns les autres, comme Christ vous a accueillis. » Le mot « accueillir » signifie accepter, adopter, recevoir, reconnaître pour parent, confesser et déclarer le fait que nous sommes un parce que, par la nouvelle naissance, nous sommes tous nés dans la même famille spirituelle. Nous sommes tous frères et sœurs parce que Jésus est notre sauveur et parce que Dieu est notre Père ! Tout comme Jésus nous a reçus avec notre état de brisement, nos fautes et notre immaturité, recevons nous de la même manière les uns les autres.



FAITES LE PAS MAINTENANT

Ce pas vers l’unité peut être fait là où vous êtes maintenant. Vous pouvez vous tourner vers le Seigneur maintenant et prier.

« Père, au nom de Jésus mon Seigneur, je reconnais que je suis membre de ton corps spirituel, l’église dans cette ville et dans le monde entier. J’accepte et je reçois chacun de tes enfants comme mon frère ou ma sœur parce que tu es notre Père. Peu importe où ils vivent. Peut importe leur race, leurs croyances ou pratiques particulières, qu’ils soient post-, pré- ou a-millénaristes. Peu importe s’ils baptisent par aspersion ou par immersion, s’ils sont arminiens ou calvinistes. Peu importe s’ils vont à l’église le dimanche, le samedi, le lundi ou le mardi, s’ils sont catholiques, protestants, orthodoxes ou juifs. Je me fiche de savoir s’ils sont baptistes, méthodistes, presbytériens ou pentecôtistes. Je déclare maintenant et décrète dans le nom de Jésus Christ le Seigneur, le Fils du Dieu Tout-Puissant, que je suis un avec tout autre croyant né de nouveau qui vit, ou a vécu ou vivra à jamais dans le temps et l’éternité. Je veux les accepter. Je veux les accueillir. Je veux les aimer et les soutenir. Je veux prier pour eux comme tu m’y conduis, Seigneur, je veux collaborer avec eux et je veux m’efforcer de conserver cette unité de l’Esprit par le lien de la paix. Amen ! »

Lorsque vous priez la prière ci-dessus avec sincérité, vous avez fait le pas vers l’unité. « Mais qu’en est-il de l’unité doctrinale ? Comment pouvons-nous marcher ensemble sans nous être mis d’accord ? » Dieu ne nous conduit pas tous dans la même direction. Il nous est dit en Ephésiens 4:12 que nous devons conserver cette unité de l’Esprit « jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi. » Nous pouvons vivre une unité spirituelle tout en étant en chemin vers l’unité doctrinale.



UNE VÉRITÉ CENTRALE

Il n’y a qu’une vérité centrale autour de laquelle nous pouvons tous déclarer notre unité, et cette vérité n’est pas un enseignement, un concept, un principe ou une doctrine. Ce n’est pas une église, une dénomination ou un mouvement. Cette Vérité est une personne. Jésus est la Vérité. Il a dit : « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie. » Quand nous venons à lui, il nous donne la vie. Nous naissons de nouveau ! Quand le geôlier de Philippe demanda à Paul et Silas : « Que dois-je faire pour être sauvé ? », la réponse n’a pas été : « Crois à notre doctrine et rejoins notre organisation. » Mais c’était : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé. » Nous croyons en une personne et sommes nés dans son royaume de lumière. Quand nous sommes joints à Jésus, nous sommes joints les uns aux autres. Nous sommes un en lui. Celui qui a Jésus a la vie. Celui qui n’a pas Jésus n’a pas la vie. Nous somme sauvés non en adoptant une position doctrinale, mais en recevant Jésus-Christ lui-même.



ACCUEILLEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES

Dans chaque église, que ce soit une église de maison ou une église traditionnelle, nous devons accepter chaque autre croyant en tant que membre du même corps, quelle que soit notre affiliation dénominationnelle. Dieu peut parfois nous conduire à coopérer dans des projets plus larges, mais l’expression d’unité la plus puissante se trouve dans le fait de s’accepter et de se valoriser les uns les autres dans ce nous faisons déjà sur différents fronts et en différents lieux.



BEAUCOUP DE RESPONSABLES – UNE SEULE ARMÉE

Nous sommes tous en guerre et il y a beaucoup de généraux, de lieutenants, de capitaines et de simples soldats, mais il n’y a qu’une seule tête, notre commandant en chef, Jésus-Christ, lui-même. Il a dit : « Je bâtirai mon église. » Et c’est ce qu’il fait. Faisons-lui de la place pour qu’il bâtisse son église. Il est responsable de chaque petite unité de sa puissante armée. Nous pouvons nous trouver dans différentes divisions, dans différentes unités ou sur différents fronts, mais nous restons une seule et même armée, un seul peuple, combattant dans la même guerre contre le royaume des ténèbres. Encourageons-nous et soutenons-nous les uns les autres dans nos diverses positions de service sans penser être séparés parce que nous ne sommes pas tous dans le même lieu faisant les mêmes choses en même temps sous la même bannière.



BEAUCOUP DE TRIBUS – UNE SEULE NATION

Il y avait douze tribus en Israël, chacune avec son propre territoire, sa propre généalogie, ses propres responsables et sa propre bannière. Mais elles constituaient toujours un seul et même peuple, Israël. Nous pouvons être composés de centaines, voire de milliers de dénominations, d’organisations et d’églises, mais nous sommes un seul peuple, le peuple de Dieu, l’Israël de Dieu. Nous n’avons pas besoin d’être physiquement ensemble à faire les mêmes choses sous la même bannière pour être un. Nous sommes déjà un, alors proclamons hardiment notre unité et continuons à étendre son royaume tout en nous reconnaissant, en nous acceptant et en nous accueillant les uns les autres. C’est cela, « conserver l’unité de l’esprit par le lien de la paix. »
03 Juillet 2011