(english below)
Nous vivons des temps hors du commun. L’autre soir, réunion
avec l’église qui nous accueille dans leur salle. Les gens ont pris place à
côté de nos « lits » et moustiquaires – Noam et Maé s’endormaient.
Puis nous avons commencé la soirée, mais il n’y avait pas de courant. Guy a
prêché dans le noir avec une lampe de poche.
Deux matinées, l’équipe s’est rendue dans une école pour
apporter une programme QL.
Un après-midi, Guy et Joële ont enseigné dans une école qui
forme des moniteurs (un temps super). Hier soir, le séminaire a commencé – en
plein air et sous la pluie… Une cinquantaine de personnes étaient présentes.
L’équipe a dansé dans la boue et Joële a prêché sur une scène en bambou
précaire sous un parasol… Plusieurs ont répondu à l’appel.
L’équipe est passablement dans ses limites, mais
reconnaissante. Il pleut tous les jours depuis l’après-midi jusqu’au soir. La
salle est entourée de terre noire que nous emmenons partout avec nous. C’est
sale, et les gens ne se lavent pas tellement… Donc il y a des odeurs
continuelles et les gens veulent nous prendre dans leurs bras….
Les toilettes sont vétustes et sales, et les gens font
régulièrement leurs besoins à côté du trou dans le sol… Une équipe de Papous
nous a rejoint et dort avec nous dans la salle de l’église, donc difficile de
se retrouver seul et de se ressourcer. Bon, c’est jusqu’à dimanche.
L’écho que nous avons reçu est le suivant : le fait que
vous soyez là touche les gens et ils en parlent dans plusieurs villages à la
ronde. Ce n’est pas normal pour des blancs. En général, les missionnaires
blancs restent entre eux, et ne vivent pas à même le sol dans une église de
campagne… mais dans des guest houses avec un niveau de vie supérieur. Les gens
sont interpellés et touchés. Ils viennent nous offrir des fruits et des légumes
et ont le cœur sur la main. Cela nous fait penser à l’incarnation de Jésus qui
s’est fait homme et est venu habiter parmi nous, quittant la gloire et la
« propreté » du Ciel.
We live
extra-ordinary times. The other night, we had a meeting with our hosting
church. People took place next to our “beds” and mosquito nets – Noam and Mae
were falling asleep. Than we started the meeting, but there was no electricity.
Guy preached in the dark with a flashlight.
During two
mornings, the team went in a school to bring a Quartier Libre program and
present the Gospel.
One
afternoon, Guy and Joële went in a training school for children workers (a
wonderful time). Yesterday night, the seminar started – open air and under a
pouring rain… About 50 people were present. The team danced in the mud and
Joële preached on a precarious bamboo stage under an umbrella… Several answered
the call.
The team is
reaching its limits, but is really grateful for what the Lord is doing. It’s
raining every day from middle afternoon to the night. The church is surrounded
with black soil that we bring everywhere with us. It’s dirty, but we cope with
it.
Toilets are
shoddy and dirty, and people regularly poo or pee next to the hole in the
ground… A local YWAM team joined us and is sleeping with us in the church.
The echo we
got is the following: the fact that you are here touches people and they speak
about it in many villages around. It is not usual for white people. Usually,
white missionaries stay between themselves, and they don’t sleep on the ground
of a countryside church… but in guest houses with a higher comfort level.
People are surprised and they bring us fruits and vegetables and are willing to
serve us with what they have. This makes us think about the incarnation of
Jesus who became a man and came to live with us, leaving behind him the purity
and “cleanliness” of Heaven.


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