3. La prière : La
prière jouait un rôle régulier dans la famille, tant la prière pour les enfants
que la prière des enfants avec les parents et d’autres membres de l'équipe pour
la famille, le ministère, l’œuvre et l'appel.
Bien
que beaucoup aient mentionné la prière dans leurs interviews, je crois que
David Hamilton a le mieux formulé l'importance de chercher Dieu.
L'inclusion, et
cela commence d'abord par prier et prendre des décisions ensemble. Je n'ai
jamais accepté une invitation pour un voyage missionnaire ou d’enseignement
sans consulter Christine et Joël et leur dire : « Prions
ensemble. » Nous cherchions Dieu,
nous leur enseignions les principes de l'écoute de la voix de Dieu et ainsi,
quand nous étions envoyés en voyages missionnaires et séparés de la famille, cela
faisait partie de notre vie. Donc,
l'inclusion, la prière commune, et vous savez, quand vous faites cela, vous
tissez intentionnellement le ministère et le plaisir, le travail et les vacances.
... Certaines personnes disent Dieu
d'abord, puis la famille, puis le ministère, mais je ne vois cela nulle part
dans la Bible. Il est dit, Dieu d’abord, point. Et parfois nous faisons des
sacrifices en tant que famille pour faire avancer le ministère, mais nous
devons le faire en tant que famille et pas seulement en tant que père ou mère
tous seuls. Et d’autres fois vous dites non à certaines opportunités de
ministère parce que Dieu dit : « Maintenant, concentrez-vous sur la
famille. » La clé est d’écouter Dieu
et de lui obéir, il est le seul absolu et ensuite la famille et le ministère fonctionnent
ensemble. D'une certaine façon, la perspective de beaucoup est qu'ils sont opposés
l’un à l’autre, qu’il y a une dichotomie, mais Dieu nous a appelés à la
famille, Dieu nous a appelés au ministère, Dieu n'est pas confus donc, les deux
fonctionnent bien dans sa pensée, cela doit fonctionner bien dans la nôtre si
nous l’écoutons.[1]
Pat
Robinson, comptable de JEM Tyler, l'a exprimé ainsi :
Quand nos enfants étaient jeunes, très jeunes, nous
avions un culte familial le
matin avant que mon mari ne parte au travail. Don devait être au travail à 07 h
donc ils se levaient tôt, puis nous avions un moment adapté, qui était à leur
niveau. Il est intéressant de souligner
qu'en grandissant, ils ont commencé à avoir leur propre culte personnel. Quand
notre fille s'est mariée, le pasteur leur a demandé d'écrire ce qui avait eu un
impact sur leur vie et, étonnamment, c'est
lors du culte familial qu'elle a commencé à prier et apprendre à connaître Dieu.
Cela a eu un impact sur sa vie. Donc, il s'agit juste de transmettre ces choses
à vos enfants et à quiconque avec qui vous interagissez.[2]
4. L’inclusion : Les
enfants ont été inclus en tant que membres valides de l'équipe et ont été
régulièrement impliqués dans le service, le ministère et les voyages
missionnaires.
Quand
on lui a demandé comment il a transmis un état d'esprit missionnaire à ses
enfants, le directeur de JEM San Diego Baja, Sean Lambert, a déclaré ceci :
Je dois donner
beaucoup de crédit à ma femme, mais j'étais avec elle dans cette approche. Je
crois que c'est ce que tu vois - quand vous voyez vos enfants, que voyez-vous ?
Voyez-vous un poids supplémentaire ? Voyez-vous : « Je vais
faire le ministère et tu restes à la maison et tu t’occupes des enfants ou vice
versa... » ?
Nous avons vu nos enfants comme faisant partie de
notre équipe. Nous les avons simplement inclus dans tout. Je ne sais pas, ce n'était pas comme si on avait
ce genre de « Ok... Emmenons les enfants. » Nous les avons en quelque
sorte éduqués de cette façon. Je donne le crédit à ma fille de trois ans et
demi d'avoir lancé le mouvement Homes of Hope, qui a maintenant bâti plus de
cinq mille maisons.... Je l'ai juste emmenée avec moi sur la toute première
maison construite, et elle m’a inspiré pour bâtir la deuxième.
Tous nos enfants, on les a juste inclus dans des
trucs et ensuite, ils se sont sentis comme nos partenaires. Nous ne les avons jamais traités comme des poids
supplémentaires.... Je pense que c'était ce qu’on
a fait de mieux, de voir, les enfants, ce qu'ils seront.
C'est probablement
ce que Jésus a vu chez les disciples, il n'a pas vu ce qu'ils étaient juste à ce
moment-là. Il n'a pas vu un Jean de 13-14 ans, il a vu Jean écrire tout le
livre de l’Apocalypse. Il a vu ce qu’ils allaient devenir.
... Je ne pense
même pas que vous puissiez le faire à un niveau tactique. C’est vraiment parce
que vous aimez vos propres enfants et que
vous le faites juste avec eux. C'est même ainsi que Dieu nous voit. Nous
sommes des gens imparfaits, mais il aime faire des choses avec nous. Donc, c'est probablement le plus important,
de faire des choses avec sa famille. Nos trois enfants sont à plein temps maintenant
et je suis un peu ému rien que d'y penser, mais c’est en partie parce que nous les avons inclus. Nous les avons traités
comme des personnes et des pairs.[3]
Todd
Robinson, missionnaire de deuxième génération, a fait écho à ces mêmes
sentiments.
Nous considérons
toute notre famille comme des Jémiens, ce n'est pas seulement papa qui est à
JEM ou papa et maman qui sont des Jémiens et nous, nous ne sommes que les
enfants. Toute la famille, nous sommes tous
des Jémiens et nous partons en mission ensemble. Nos enfants servent ici,
dans le ministère, de différentes manières, certains d'entre eux ont dirigé la
louange ici dans l'école de formation de disciples; et même un projet de
construction a besoin de beaucoup de mains pour porter les déchets. Nous les avons encouragés à faire partie de
tout cela, donc ils sont des missionnaires déjà maintenant. S’ils vont
devenir des missionnaires traditionnels, ils vont devoir recevoir cela du
Seigneur, mais nous ne posons pas d’attentes sur eux ; ils devront le
recevoir du Seigneur.[4]
Dean
Lundberg, un missionnaire de deuxième génération, avait ceci à ajouter :
Nous avons fait des voyages missionnaires ensemble. Je pense que si je repense au premier, lorsque
nous avons emmené notre fils en Amérique Centrale et qu’il n’était qu’un petit
blondinet de trois ou quatre ans qui aimait jouer et s’amuser, et de le voir
assis au milieu de tous ces visages basanés et interagir avec eux comme s’il
n’y avait aucune différence de culture, aucune barrière de langue ou autre. Ils
ont appris plein de choses assez rapidement sur différents peuples et
différentes manières de penser.[5]
[1]
David Hamilton, interview (emphase de moi).
[2]
Pat Robinson, 1ère génération missionnaire sur trois, comptable
exécutive de Jeunesse en Mission Tyler, Texas, interviewée par l’auteur, le 12
janvier 2015, JEM Tyler, Texas, enregistrement (emphase de moi).
[3]
Sean Lambert, 1ère génération missionnaire, sert comme président de
Jeunesse en Mission Baja/San Diego, interviewé par l’auteur, le 20 janvier
2015, JEM San Antonio del Mar, Mexique, enregistrement (emphase de moi).
[4]
Todd Robinson, 2ème génération missionnaire sur trois, administrateur
assistant de Jeunesse en Mission Tyler, Texas, interviewé par l’auteur, le 12
janvier 2015, JEM Tyler, Texas, enregistrement (emphase de moi).
[5]
Dean Lundberg, 2ème génération missionnaire sur trois, membre du
conseil de leadership et formateur du personnel à Jeunesse en Mission Tyler,
Texas, interviewé par l’auteur, le 12 janvier 2015, JEM Tyler, Texas,
enregistrement (emphase de moi).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire