lundi 26 septembre 2011

Justice that restores - Charles Colson

On va commencer à mettre des résumés des bouquins qu'on lit ces temps, dans la mesure où ils sont bons... Voici le premier: Justice that restores, de Charles Colson.
Colson était conseiller du président US Richard Nixon dans les années 1970. Il a été mis en prison suite au scandale du Watergate, où il s'est converti à la foi chrétienne. Il a ensuite fondé Prison Fellowship, le plus grand mouvement chrétien actif auprès des prisons, des prisonniers et de leur famille, Justice Fellowship (un produit dérivé qui travaille à la réforme des lois judiciaires) et BreakPoint, un ministère pour former les gens à une vision chrétienne du monde et de la société. Il a écrit de nombreux ouvrages, dont certains sont traduits en français. Guy a traduit God & Government, qui devrait sortir dans quelques mois.
Guy aime toujours se plonger dans plein de sujets différents - il n'avait encore rien lu sur la justice. Dans son ouvrage, Colson décrit ce qu'est la justice selon Dieu, la nécessité d'avoir des points de référence absolus pour rendre correctement la justice; il décrit également l'origine et l'évolution des deux tendances les plus en vogue actuellement - celle qui consiste à plus de répression pour dissuader les criminels (peines plus lourdes, plus dures, moins de confort...) et celle qui consiste à voir les criminels comme des victimes de leurs propres circonstances et qui ont besoin de thérapie plutôt que de punition. 
Il décrit ensuite ce que pourrait être une justice biblique, qui en même temps rend le criminel responsable et lui apprend à faire restitution, le confronte avec ses victimes et les conséquences de son acte dans leur vie et des pistes pour amener des véritables restaurations: chez les criminels, chez leurs victimes et dans la communauté.
Voici une citation qui m'a interpellé: "Les principaux agents de dissuasion contre les mauvais comportements sont la conscience, la culture et la menace de censure. Mais quand ces restrictions naturelles et traditionnelles ne fonctionnent plus, la loi devient essentielle. Comme la formulé le sociologue et criminologue James Q. Wilson, "si les restrictions naturelles et traditionnelles contre les comportements illégaux sont érodées, il devient nécessaire d'accroître les restrictions légales. Mais l'esprit croissant de liberté et la suspicion accrue face aux interventions de l'état font qu'il est difficile, voire impossible, d'utiliser le système judiciaire pour accomplir ce que la culture et la moralité produisaient autrefois."

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