Imaginez une roue, posée par terre avec des rayons partant dans toutes les directions à partir du moyeu central. Imaginez ensuite une vigne, un cep croissant à partir du sol, étendant ses branches dans toutes les directions, enfonçant en même temps leurs racines dans le sol par intervalles, et à chaque intervalle donnant naissance à un autre cep semblable à lui-même, avec le même potentiel de développer des branches qui produiront des racines par intervalles.
Laquelle des deux images ci-dessus décrit-elle le mieux la stratégie d’implantation d’églises par saturation, la roue ou la vigne ? La question n’est pas: Laquelle fonctionne. Les deux fonctionnent, mais une est une organisation alors que l’autre est organique. Certaines églises utilisent le concept de la roue et d’autres commencent à voir la sagesse du concept de la vigne pour l’implantation d’églises.
LA ROUE Le concept de la roue entraîne tous les bébé églises à être liés à et dépendants de l’église mère. Normalement, ils ne sont pas appelés églises. Ils ne sont vus que comme une extension de l’église mère. Toutes les personnes dans les petites églises se rencontrent pendant la semaine afin de pouvoir participer à l’église mère le dimanche matin. Toutes les dîmes et les offrandes sont canalisées dans l’église mère et les responsables des cellules ne sont pas considérés comme des pasteurs. De temps en temps, une des cellules est libérée pour devenir une église pleinement reconnue dans laquelle un pasteur est mis en place. Cela, en essence, constitue le concept de la roue. Il a eu beaucoup de succès à certains endroits et a produit quelques très grosses congrégations.
LA VIGNE
Le concept de la vigne pour l’implantation d’églises peut être illustré par la plante araignée, ou phalangère. La plante araignée a de longues feuilles vertes arquées et striées, ressemblant à un saule pleureur en miniature. Les feuilles produisent de longues tiges jaune clair, appelées stolons. Sur ces tiges poussent de petites fleurs blanches. Lorsque ces fleurs sont fanées, de petites plantules les remplacent. Les plantules ne deviennent jamais aussi grands que la plante mère car, contrairement à la plante mère qui a ses racines dans le terreau, les plantules (bébés plantes araignées) sont suspendues en l’air et tirent toute leur vie de la plante mère. Si cette magnifique petite plante est ôtée de sa position suspendue et plantée dans la terre, opération que l’on appelle le bouturage, chacune des petites plantules commence à enfoncer ses propres racines dans le sol. Quand cela se produit, chaque plantule commence à croître, à développer ses propres racines et à envoyer des tiges dans toutes les directions, donnant naissance à d’innombrables plantes araignées, mûres et magnifiques. Que le Seigneur nous donne une vision pour l’implantation d’églises qui donne la plus grande liberté à l’église pour s’exprimer par elle-même !
TENDANCES
La roue tend à attirer à elle-même ; la vigne tend à libérer vers l’extérieur.
La roue tend à être locale ; la vigne tend à être translocale.
La roue tend à l’addition ; la vigne tend à la multiplication.
La roue tend à bâtir une église ; la vigne tend à bâtir beaucoup d’églises.
La roue tend à restreindre la vision missionnaire ; la vigne tend à promouvoir la vision missionnaire.
La roue a pour vision la communauté ; la vigne a pour vision le monde.
La roue forme des responsables de groupes ; la vigne forme chacun.
La roue a pour vision des cellules ; la vigne a pour vision des églises se réunissant dans des maisons.
Que le Seigneur de la moisson nous donne une vision pour l’implantation d’église qui permette la plus grande liberté à la vie de l’église de s’exprimer par elle-même sans restriction !
26 Juin 2011
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