lundi 8 octobre 2018

Comment créer un héritage familial missionnel et multigénérationnel (10)


2. La positivité : Les parents ont parlé positivement de la mission, du ministère, de la culture du pays hôte et ne se sont pas plaint et n’ont pas étalé une attitude de souffrance ou de pitié de soi. L'attitude de la mère était particulièrement importante ici.
Darlene Cunningham l'a exprimé ainsi :
Je crois que ce que mes parents m'ont transmis était un amour pour Dieu et un sens énorme du privilège de travailler pour le royaume de Dieu. Donc je n'ai jamais grandi en pensant qu'on n'avait pas beaucoup d'argent, je n'ai jamais grandi en me sentant pauvre. J'ai grandi en me sentant privilégiée, parce que j'étais en train de faire l'une des choses les plus importantes au monde. Mes parents parlaient toujours positivement des gens qu'ils servaient. Je ne les ai jamais entendu dire : « Oh, c'est si pénible, » ou « Oh, il faut qu'on aille à une autre réunion, » ou « Cet ancien est un tel râleur, » rien de tout cela. J'ai grandi avec tant de positivité et en voyant toujours les avantages de ce que nous faisions et la joie de pouvoir aider les gens, et cela m'a été transmis.
J'ai essayé, pour mes enfants, de les former et de leur aider à comprendre notre appel. Loren emmenait les enfants avec lui dans des voyages où on rencontrait des gens du monde entier qui venaient nous rendre visite chez nous. Quand mon fils avait dix-huit ans, il était déjà allé été dans une centaine de pays et eux aussi ont grandi en voyant notre vocation comme grand privilège, pas comme un fardeau.
Mes enfants, et moi aussi, avons accepté le Seigneur Jésus comme notre Sauveur personnel très tôt dans notre vie. J'avais cinq ans, je me souviens clairement quand ma mère m'a amenée au Seigneur. Mes enfants avaient à peu près le même âge. Donc la réalité de Jésus venait de l'intérieur et n'était pas imposée de l'extérieur. Je pense que c'est extrêmement important.[1]
Peter Warren, directeur de JEM Denver, a également partagé sur l'importance de la positivité.
Mon grand-père était prédicateur laïc ; il était maire de la ville de Canterbury Bankstown à Sydney. Puis mon père est entré dans le ministère en tant que pasteur et missionnaire, j'ai grandi toute ma vie sur le champ de mission et mes enfants sont tous dans le ministère avec nous à Denver.... Rien de négatif n’est venu de ma famille.
Je pense qu'il faut parler franchement, montrer à nos enfants. Je pense que pour tous ceux qui sont dans la mission doivent montrer à leurs enfants que c'est fun, le rendre très positif, ne jamais parler de sacrifices, parce qu'il y a toujours des sacrifices, mais vous n'en parlez pas. Vous savez, mettez l'accent sur le caractère de Dieu, sur sa provision. Je pense que c'est énorme. Pour nos enfants, et maintenant nos petits-enfants, vous savez que JEM est la norme en ce qui les concerne.[2]


[1] Darlene Cunningham, interview (emphase de moi).
[2] Peter Warren, interview (emphase de moi).

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